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Pamela Geller et ses affinités au Québec et au Canada

29 septembre 2014 admin 0

Les liens entre Pamela Geller et la nébuleuse islamophobe au Québec ( Poste de Veille & Point de Bascule)* et au Canada (La Ligue de Défense Juive, Tarek Fatah, Salim Mansur…) sont avérés. Les écrits et les thèses de la militante islamophobe traversent souvent nos frontières afin d’alimenter la haine de l’islam et des musulmans. Pamela Geller, une référence des sites islamophobes au Québec http://pointdebasculecanada.ca/salim-mansur-ecrit-au-chef-de-police-de-la-municipalite-regionale-de-york-ontario-pour-linformer-des-implications-dangereuses-de-ses-pressions-pour-empecher-la-venue-de-pamela-geller-au-canad/ http://pointdebasculecanada.ca/le-cas-de-zombie-muhammad-pamela-geller-et-ezra-levant-discutent-de-lapplication-de-la-charia-en-pennsylvanie/ http://pointdebasculecanada.ca/la-penetration-de-ladministration-obama-par-les-freres-musulmans/ http://www.postedeveille.ca/2012/03/usa-le-ny-times-reconnait-que-contrairement-aux-catholiques-les-musulmans-sont-violents.html   ***********************************************************************   «Selon les autorités britanniques, sa présence dans leur pays porterait atteinte au bien public. Elle n’est pas accusée de fomenter la haine des juifs, mais celle des musulmans. Qui est-elle? Pamela Geller, militante anti-islam et animatrice du blogue Atlas Shrugs, dont les écrits ont été cités dans le manifeste d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Utoya et d’Oslo en 2011. Flamboyante et combative, cette New-Yorkaise de 56 ans a notamment retenu l’attention dans sa ville en menant le combat contre la construction d’une mosquée près de Ground Zero. Et la voici qui récidive à New York avec une campagne publicitaire dénoncée par plusieurs élus et dirigeants locaux de diverses confessions religieuses, dont le maire Bill de Blasio. «Outrageantes, incendiaires et mauvaises», a écrit ce dernier sur Twitter à propos des affiches de Geller qui doivent apparaître aujourd’hui dans deux stations de métro et sur 100 bus de la ville. L’une des affiches est composée d’une image tirée de la vidéo du groupe État islamique (EI) montrant le journaliste américain James Foley agenouillé et menotté au côté de son assassin, vraisemblablement Abdel-Majed Abdel Bary, tout de noir vêtu et portant une cagoule. Elle contient aussi une photo de ce dernier à l’époque où il était rappeur à Londres. Le tout est coiffé du titre «Le modéré d’hier est la manchette d’aujourd’hui». Une autre affiche établit un lien entre le Hamas, l’EI, Boko Haram et le CAIR (Conseil sur les relations américano-islamiques), une organisation vouée à la défense des musulmans aux États-Unis. Et une troisième montre une photo d’Adolf Hitler en train de discuter avec Hadj Amin al-Husseini, grand mufti de Jérusalem pendant la Seconde Guerre mondiale. «La haine islamique des juifs: c’est dans le Coran», peut-on lire sur cette publicité. Le maire de New York et les autres critiques ont-ils semé des doutes dans l’esprit de Pamela Geller sur la pertinence de son action? La Presse lui a posé la question mercredi dernier. «Je me demande si la décapitation du Français en Algérie leur a fait changer d’avis», a-t-elle répondu du tac au tac en faisant allusion à l’assassinat d’Hervé Gourdel, qui venait tout juste d’être annoncé dans une vidéo diffusée par un groupe lié aux djihadistes de l’EI. «Le premier ministre français [Manuel Valls] a dit aujourd’hui: « Nos valeurs sont en jeu. » Mais où sont nos valeurs quand ceux qui s’opposent à l’idéologie qui a inspiré et commandé une telle barbarie sont diabolisés et condamnés alors que l’idéologie elle-même n’est jamais mise en cause? Y a-t-il une conférence de presse aujourd’hui pour condamner la décapitation d’Hervé Gourdel?» Pamela Geller n’en est pas à sa première campagne publicitaire controversée à New York. En 2012, l’un des organisations qu’elle dirige (American Freedom Defense Initiative) avait fait paraître dans le métro de New York des affiches ainsi libellées: «Dans toute guerre entre le civilisé et le sauvage, soutenez le civilisé. Soutenez Israël, faites échec au djihad.»» http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201409/28/01-4804412-islamophobie-a-la-new-yorkaise.php  

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Comment lutter contre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des musulmans à l’école

8 septembre 2014 admin 0

En cette rentrée scolaire, le Collectif Québécois Contre l’Islamophobie (CQCI) met à la disposition du personnel enseignant, des responsables de l’éducation dans la classe politique, des directions d’établissements scolaires, des syndicats d’enseignants, des associations professionnelles  et des parents un rapport élaboré par l’OSCE/BIDDH, le Conseil de l’Europe et l’Unesco pour lutter contre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des musulmans à travers l’éducation. Vous trouverez ci-après le lien du rapport en format PDF. Veuillez le partager avec les enseignants(es) de vos enfants, le comité de parents de votre école ainsi que vos députés au provincial et au fédéral. http://www.osce.org/fr/odihr/91543?download=true English: http://www.osce.org/odihr/84495 Bonne rentrée scolaire, Adil Charkaoui Coordinateur du Collectif Québécois Contre l’islamophobie Courriel : info@islamophobiequebec.org Twitter:  https://twitter.com/CQCI_info Site Web : www.islamophobiequebec.org Facebook : www.facebook.com/Collectif.Contre.Islamophobie.Quebec   Le Collectif québécois contre l’islamophobie (CQCI) est un organisme à but non lucratif voué à la lutte contre l’islamophobie sous toutes ses formes et dans toutes les sphères de la société.   ******************************************************************************* Principes directeurs à l’attention des éducateurs pour combattre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des musulmans: Aborder l’islamophobie à travers l’éducation English below «L‘intolérance et la discrimination envers les musulmans ne sont pas des phénomènes nouveaux. Ces derniers se sont transformés et ont pris de l‘ampleur ces dernières années, surtout dans le sillage de la « guerre contre le terrorisme », de la crise économique mondiale et des inquiétudes qu’éprouvent de nombreuses socié­tés quant à leur identité nationale devant l’accroissement de la diversité en leur sein. Cette évolution a contribué à susciter du ressentiment et des craintes à l‘égard des musulmans et de l‘islam, souvent alimentés par certains médias et discours politiques. Les musulmans sont fréquemment représentés comme des extré­mistes menaçant la sécurité et le bien-être des autres.Ces stéréotypes ont des répercussions non seulement sur les jeunes, mais aussi sur leurs parents, voire sur les enseignants et d’autres professionnels de l‘éducation. C’est un nouveau défi pour Les courants d’idées renforçant la dichotomie «nous/les autres» ont accentué la vision préconçue d’un musulman hostile, par absence de passé historique commun ou par connaissance insuffisante des autres cultures et religions. De nombreux musulmans sont ainsi victimes de discrimination : agressions verbales et physiques, stéréotypes religieux, érosion de l’égalité des chances dans l’emploi, le logement, les soins de santé et l’éducation, restrictions imposées à l’expression publique de leur foi, etc. Cette discrimination se double souvent d’autres formes de rejet, non plus sur le critère de la religion, mais sur ceux de l’appartenance ethnique, de la prospérité économique, de la citoyenneté ou du genre.Ces stéréotypes ont des répercussions non seulement sur les jeunes, mais aussi sur leurs parents, voire sur les enseignants et autres professionnels de l’éducation. Ce qui place les éducateurs devant une nouvelle tâche : si l’on ne saurait les charger de résorber les tensions politiques et sociales au sein de leur communauté, les enseignants peuvent jouer un rôle essentiel dans la formation des attitudes et des comportements des enfants et des adolescents. Les actions du personnel enseignant et administratif des établissements, les approches qu’il adopte, peuvent avoir un impact considérable sur le respect de la diversité et de la compréhension mutuelle, à l’école comme au sein de la société. Un vrai partenariat avec les médias et la société civile peut aussi favoriser le changement social encouragé par l’éducation par et pour les droits de l’homme.»http://www.osce.org/fr/odihr/91543?download=true English: http://www.osce.org/odihr/84495