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Déclaration de solidarité avec les musulmans – Conseil canadien pour les réfugiés

26 mars 2015 admin 0

«Déclaration de solidarité avec les musulmans Le Conseil canadien pour les réfugiés est profondément préoccupé par la montée de l’intolérance envers les musulmans au Canada et appelle les leaders politiques, communautaires et religieux à réagir d’une manière ferme et positive. Les réfugiés et les immigrants musulmans nouvellement arrivés au Canada font face aux préjugés et à l’hostilité accrus, qui sont susceptibles de nuire considérablement aux efforts visant à les accueillir et à les soutenir dans leurs démarches d’intégration à la société canadienne. Ce sont presque exclusivement les musulmans qui font les frais des mesures antiterroristes mises en place par le gouvernement canadien, lesquelles leur rappellent constamment que, quoi qu’ils fassent ou disent, ils sont perçus avec suspicion. L’attention disproportionnée accordée par les Canadiens à la façon dont certaines femmes musulmanes se couvrent la tête engendre beaucoup de détresse chez les musulmans, tout en détournant l’attention des vrais problèmes vécus par les musulmans, tels que la discrimination dans le marché du travail canadien. Alors que les Canadiens sont préoccupés par la radicalisation potentielle des jeunes, il est dangereusement contre-productif de stéréotyper les musulmans, car cela peut encourager les jeunes musulmans à remettre en question la possibilité de ne jamais appartenir pleinement à la société canadienne. Si l’intolérance envers les musulmans persiste et s’aggrave, il existe un danger réel qu’elle influence les politiques relatives à la sélection des réfugiés pour la réinstallation. Cela serait contraire au principe fondamental de la protection des réfugiés, qui nous oblige à répondre aux réfugiés en fonction de leurs besoins, et sans discrimination. Le CCR constate avec inquiétude qu’il y a des signes laissant croire qu’il peut y avoir un parti pris contre les réfugiés musulmans. En 2012, lors de la sélection des populations prioritaires pour la réinstallation au Canada parmi des groupes de réfugiés recommandés par le HCR, le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration a rejeté les Somaliens et les Afghans, deux populations majoritairement musulmanes. Dernièrement, le gouvernement a annoncé qu’il donnera la priorité, dans sa réponse aux réfugiés syriens, aux minorités religieuses, ce qui implique une discrimination contre les Syriens musulmans. Le CCR croit que les leaders politiques, communautaires et religieux ont une responsabilité particulière dans le contexte actuel, de promouvoir les valeurs canadiennes communes d’accueil, de diversité et d’inclusion. En s’inspirant des meilleurs éléments de nos traditions, les leaders peuvent donner l’exemple en montrant comment créer un espace de dialogue et apprendre à se connaître mutuellement. Les Canadiens musulmans se font demander tous les jours de prouver leur loyauté envers les valeurs canadiennes. Le CCR invite les Canadiens non-musulmans à se poser la question s’ils pensent être à la hauteur des valeurs canadiennes de tolérance, de non-discrimination et d’ouverture. L’intolérance envers les musulmans n’est pas un problème spécifique aux musulmans : elle nous affecte tous et toutes. Lorsqu’un groupe est la cible d’attaques, nous sommes tous diminués. Nous nous protégeons nous-mêmes quand nous agissons pour protéger un groupe qui fait l’objet de discrimination, et nous y gagnons tous lorsque nous créons un esprit d’accueil pour tous. 23 mars 2015 Conseil canadien pour les réfugiés» http://ccrweb.ca/fr/declaration-solidarite-avec-musulmans

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L’École Les Compagnons de retour au Collège de Maisonneuve

26 mars 2015 admin 0

«Charkaoui pourra poursuivre ses activités au Collège de Maisonneuve… sous supervision» «« Dans le cas de l’École des compagnons, nous allons désigner des observateurs arabophones pour s’assurer qu’il y a là le respect de notre code de vie, où on va préciser qu’on ne doit pas tenir des propos haineux, inciter à la violence entre les murs du Collège Maisonneuve. » — Brigitte Desjardins» «Oui, mais … Joint par téléphone, M. Charkaoui a laissé entendre qu’il s’agissait d’une bonne nouvelle, mais qu’il attendait de régler certains détails avant de faire une annonce officielle. « A priori, on n’est pas contre, ça ne nous dérange pas outre mesure [d’avoir un observateur], mais si on devait nous dire que ça s’applique seulement à nous, et puis le règlement interne ne le permet pas, là on entre dans des zones grises », a-t-il affirmé à Radio-Canada. Adil Charkaoui entend soumettre la question au conseil d’administration de son école, à ses 14 enseignants ainsi qu’aux parents d’élèves, avant de prendre une décision définitive et de communiquer la réponse écrite à la direction du Collège Maisonneuve. Il compte aussi consulter ses avocats pour s’assurer de la légalité de la décision prise par la direction du Collège. « Est-ce que c’est un régime d’exception qu’on nous impose? Est-ce que c’est parce que c’est Charkaoui ou est-ce que c’est parce que c’est une école musulmane? » se demande-t-il. Depuis la suspension des contrats de location d’Adil Charkaoui le 26 février, le Collège affirme avoir été cherché des avis légaux concernant le cas de l’École des compagnons, allant même jusqu’à collaborer avec la GRC afin de déterminer sa « marge de manoeuvre » dans ce dossier. » http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2015/03/19/004-charkaoui-reprend-cours-observateur-maisonneuve.shtml

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DISPARITIONS DE JEUNES CANADIENS MUSULMANS – 3 QUESTIONS sans réponses

26 mars 2015 admin 0

« Le directeur du Centre communautaire islamique de l’est de Montréal, Adil Charkaoui, n’a pas mis de temps à réagir à une nouvelle publiée vendredi soir voulant qu’un septième jeune de la région de Montréal qui aurait suivi des ateliers au sein de son école soit parti vers la Syrie pour joindre les rangs de l’État islamique. Dans un message publié samedi sur Facebook, vers 1 h du matin, M. Charkaoui pose plusieurs questions. «Il est impensable qu’un aussi grand nombre de jeunes puissent quitter pour une destination (Turquie) aussi surveillée en pleine année scolaire sans que personne ne s’en rende compte!» peut-on lire sur sa page personnelle. Le militant, qui est aussi porte-parole du Collectif québécois contre l’islamophobie, a également profité de sa plate-forme pour blâmer fortement les autorités canadiennes. «Le ministre de la Sécurité publique, le SCRS et l’Agence des services frontaliers doivent répondre des failles importantes qui ont permis à ces jeunes de disparaître laissant leurs parents dans le désarroi le plus total», a-t-il dit. Il termine son message en soulevant trois questions : «1. Comment ont-ils pu quitter le pays? 2. Comment ont-ils pu obtenir des passeports (surtout le jeune à qui le père a confisqué le sien)? 3. L’agent du SCRS qui aurait recruté les 3 adolescentes britanniques et qui a été arrêté en Turquie était-il en contact avec eux?».» http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2015/03/20150314-151008.html

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Disparitions de jeunes canadiens musulmans – Questions légitimes

26 mars 2015 admin 0

L’article reprend la publication FB de notre coordinateur mais omet de reprendre la 3e question:  » L’agent du SCRS qui aurait recruté les 3 adolescentes britanniques et qui a été arrêté en Turquie était-il en contact avec eux (les jeunes Québécois musulmans portés disparus)?  » ——————————————————————————  » «Il est impensable qu’un aussi grand nombre de jeunes puissent quitter pour une destination [Turquie] aussi surveillée en pleine année scolaire sans que personne ne s’en rende compte!», a-t-il écrit sur sa page Facebook. Il réagissait ainsi à des révélations de Radio-Canada, qui a indiqué vendredi soir qu’un Québécois ayant lui aussi fréquenté le collège de Maisonneuve serait parti grossir les rangs du groupe armé État islamique (EI) au Moyen-Orient. Cet étudiant aurait quitté le pays à la mi-janvier, dans la même période que six autres jeunes qui seraient partis à l’étranger pour les mêmes raisons. Il aurait aussi participé à deux événements organisés par le Centre culturel islamique de l’Est de Montréal. «Les partis d’opposition ne doivent pas se laisser impressionner par le matraquage médiatique des dernières semaines: le ministre de la Sécurité publique, le SCRS [Service canadien de renseignement de sécurité] et l’Agence des Services frontaliers doivent répondre des failles importantes qui ont permis à ces jeunes de disparaître laissant leurs parents dans le désarroi le plus total!», a aussi écrit M. Charkaoui. Le Montréalais d’origine marocaine a par ailleurs reproché aux médias de masse (Radio-Canada, La Presse et l’équipe d’enquête de Québecor, selon lui) de servir «relais efficaces aux sources qui leur coulent des allégations au compte-gouttes pour ternir des réputations et surtout brouiller les cartes». Toujours selon Adil Charkaoui, il est à présent important de comprendre comment les jeunes ont pu quitter le pays et obtenir des passeports, en plus de se questionner à savoir comment un espion, qui affirme être un agent du SCRS, a pu recruter des adolescentes britanniques afin qu’elles se joignent à l’EI. Cet espion a été arrêté en février. Il détenait un passeport syrien. » http://www.lapresse.ca/international/dossiers/le-groupe-etat-islamique/201503/14/01-4852165-7e-quebecois-en-syrie-adil-charkaoui-reagit.php